Bonjour,

Voilà bien longtemps que je n'ai pas écrit d'article. Je n'en ai pas eu l'envie. Je n'ai pas brodé non plus depuis deux mois, là encore parce que la motivation n'y était pas.

 Un diabète de type 1 a été diagnostiqué à mon très jeune neveu de 17 mois et comme je suis quelqu'un d'hypersensible cela m'a toute tourneboulée.

Ma soeur éprouve les pires difficultés: elle a dû arrêter de travailler parce que sa nounou ne sait pas gérer un enfant avec cette pathologie. Les crèches ne veulent pas s'encombrer avec lui ; de toute façon les services sociaux avancent qu'il n'est pas prioritaire puisque les diabètes se sont pas reconnus comme un handicap.

Quant aux nounous habilitées à s'en occuper, les mamans des autres enfants sains qu'elles gardent menacent de retirer leurs enfants à la nourrice, sous des prétextes fallacieux. Mais soyons honnêtes : ces gens idiots ont peur que mon neveu refile sa maladie génétique en faisant un bisou sur la joue de leur enfant.

Tant de difficultés, de mauvaise foi et de crétinisme m'énervent et me désespèrent.

Ma soeur craint de devoir s'arrêter de travailler jusqu'à ce que mon neveu ait 6 ans : en effet, la scolarisation n'est obligatoire qu'à partir de cet âge et beaucoup de maternelles vont lui claquer la porte au nez en invoquant comme les crèches qu'ils ont trop d'enfants à surveiller pour s'occuper d'un petit diabétique, ou qu'ils n'ont pas la formation pour alors qu'ils sont sensés pouvoir l'acceuillir.

Je trouve dégueulasse et hypocrite de voir les gens se mobiliser pour le téléthon alors qu'ils rejettent du système des enfants atteints de maladie génétique et leurs parents qui souffrent à la fois psychologiquement mais aussi financièrement (car si ma soeur s'arrête, c'est moins d'argent dans leur budget familial).

Filer du fric une fois dans l'année aux associations c'est facile, on se dédouane et on a la conscience tranquile: on a fait sa BA de l'année tout en faisant baisser ses impôts. Mais les actes dans la vie de tous les jours, c'est autre chose. Et franchement je trouve dégueulasse qu'un bébé ait à payer les pots cassés de la connerie humaine.

A bon entendeur...

Bonjour!

Vous vous en souvenez, nous étions en pleins travaux dans notre cuisine (pour lire le précédent article, cliquez sur le lien). La copropriété devait faire changer la colonne d'eaux usées des cuisines, or chez nous elle était prise dans le carrelage de notre cuisine aménagée (à l'époque rose framboise et vert crapaud, Hmmmmm!). Nous avons décidé de racheter une cuisine aménagée et de repeindre les murs.

Fin Janvier

Cela a été une grande aventure: nous avons fait cela le week-end de grand froid fin janvier. La cuisine est vide, non chauffée puisque le chauffage au sol s'arrête au salon; pour ne pas la tâcher, nous avions ôté la grille d'aération donnant sur l'extérieur; un trou de 30x20 cm donnant sur l'extérieur, faisant entrer l'air froid... Brrr! Et c'est à ce moment là que mon mari me dit "Aïe! J'ai bientôt plus de peinture". Et me voilà partie, dans le froid et la neige vers l'abribus du tram (que j'ai attendu 20 minutes), en priant que le Casto de la Défense soit ouvert. Miracle, il l'était, je suis repartie en sens inverse pour encore une heure de galère.

Début Février

Les murs étaient repeints, les carreaux aussi. Maintenant c'était aux plombiers d'entrer en action. Ah ça, les champions du démolissage… Tout y est passé, même le plâtre à côté de la descente des eaux usées.

Ils m’ont fait un tel travail de cochon que j’en ai pleuré devant mon ordi en racontant tout cela à mes copines du forum, parce que mes meubles arrivaient le lendemain et que j'avais des projections de peinture jusque sur le mur opposé.

"Le patron vous a dit qu'on pouvait travailler sur 30 cm? C'est toujours ceux qui disent qui font pas le travail". Ils n'ont même pas protégé mes murs ni le sol avec du plastique. Le pire c'est qu'ils en avaient à portée de main, puisqu'il y en a dans les affaires des travaux dans un coin de la cuisine.

Toute la peinture de ce coin là à refaire et nettoyer leur travail dégueulasse avec l'espèce de béton-plâtre "ah bah oui, il y aura du travail pour égaliser l'enduit", qu'ils ont d'ailleurs étalé sur un côté de la descente, pas l'autre où le plâtre est explosé et on voit les briques (cf photo). J'ai dit à l'ouvrier qu'on savait pas faire et qu'on avait pas le temps de le faire: "Bah c'est comme ça". Mon mari a passé 4 heures ce jour là pour ôter le plâtre et repeindre.

Nous en avons parlé au Syndic qui est venu constater les dégats. Selon la responsable, c'est "le minimum syndical" que doivent faire les pombiers. Envoyer de la peinture sur la vitre extérieure (!!!) de ma cuisine, ça fait partie du minimum syndical d'un plombier? Première nouvelle.

En gros voilà 2 ans que le changement de la colonne des eaux usées est votée mais n'avait toujours pas été remplacée par le syndic qui traînait les pieds.

Pendant ces 2 ans, nous avons subi 4 dégâts des eaux dont 2 qui ont envahi jusqu'à notre chambre, c'est à dire au moins 1 cm au-dessus du parquet de tout l'appartement. Je ne parle pas du danger que cela représentait puisque ce parquet est flottant, posé au-dessus d'un espace vide où les fils du chauffage au sol passent (et étaient en activité à ce moment là).

Changer tous les meubles de l'appartement, tout repeindre, avoir la moitié (voire la totalité) de ses affaires en carton alors qu'on a emménagé voilà 3 ans, vivre avec une odeur d'eau croupie pendant 2 mois après les dégâts des eaux à cause de l'eau qui s'est infiltrée dans le caisson du chauffage par le sol... Et là, on nous fait un travail dégueulasse (il y a pas d'autre mot), et c'est à nous de réparer les cochonneries des ouvriers spécialisés? C'est officiel, on nous prend vraiment pour des cons .

J'ai piqué une énorme colère auprès de M'sieur Zhom qui prend ça calmement avec un air fataliste. J'en ai marre: je suis une femme au foyer vivant perpétuellement dans les cartonsdans un intérieur chaotique. Par exemple pour atteindre le canapé et regarder la télé, je dois enjamber un bac à linge rempli de moules à gâteaux. J'aimerais pouvoir enfin emménager quelque part, poser mes valises et enfin ranger mes affaires.

Mi Février

Enfin! La cuisine est montée!

Nous avons acheté chez But une cuisine Signature, modèle Convivia. La cuisine est livrée pré-montée, c'est à dire que les caissons, les portes et les tirroirs des meubles sont déjà montés. Cela nous évite de dépenser de l'huile de coude et de se prendre la tête pendant des heures avec les chevilles et les écrous.

La livraison s'est faite à 7h 30, on était ravis. Il faut savoir que la tournée commence à 6 heures du matin.

Concernant la pose à 1 euro, elle n'est valable que si on atteint 3000 euros de meubles (et pas avec  l'électro-ménager compris!). Donc il faut avoir une immense cuisine pour y placer plein de meubles afin de bénéficier de cette pose.

Niveau qualité, les charnières et les tirroirs sont parfaits. Par contre le bois a déjà un éclat, le contreplaqué (de 2 cm, c'est pas de la gnognote!) couleur sable est quand même fragile.

Les couleurs de la cuisine: les carreaux en Ebène et les murs en Orange Brûlée (castorama).

Et même Chime a retrouvé son dodo dans la cuisine!

Il reste encore des choses à fignoler, surtout du côté de notre nouvelle descente des eaux, certains dégats du plombier cra-cra sont encore visibles de près.

Bonne et heureuse année à tous mes lecteurs!

Je vous souhaite du bonheur à foison, beaucoup de réussite et une excellente santé.

Avec le nouvel an viennent les résolutions.

Rien que pour vous je vais en faire trois:

Je vais continuer à écrire régulièrement des billets même si je n'ai pas beaucoup de lecteurs

Je vais continuer à semer de petites croix sur mes toiles pour mon plus grand plaisir et le votre.

Je vais continuer mes improbables expériences culinaires et vous les faire partager.

Sur ce, je vais poster ce billet, m'installer dans le canapé et broder afin que vous ayez un nouvel article demain sur mes avancées. Et encore une fois...

Selon les périodes je publie plus où moins d'articles. J'avoue que ces dernières semaines ont été maigres. La faute à quoi?

D'une part il y a la vie qui me happe et qui ne me laisse pas le temps de respirer: entre les choses à faire ici et là, mon mari avec qui je suis aux petits soins pour cause de lumbago, les réunions de famille...

D'autre part il y a mes envies d'écrire. Même si je publie mes articles de broderie sur 2 grosses communautés, je suis peu lue. C'est un miracle si un article dépasse les trois lecteurs au moment de sa publication. Quant aux commentaires, j'en ai peu. J'ai l'impression que mon style ne plaît pas ou que mes articles n'intéressent pas. Bref, je me sens un peu seule sur la toile.

Je ne vais pas abandonner le blog, je vais le poursuivre mais je me sens moins motivée qu'avant.

Les réjouissances ont commencé en juillet.

Début juillet je suis chez mes parents à Angers pour soigner le chat et garder la maison durant leurs vacances.

Le week-end où je pars pour Angers, donc première semaine de juillet. Pour la quatrième fois en deux ans et demi, la colonne d'évacuation des eaux usées de cuisine de notre immeuble est bouchée. Naturellement, c'est sur notre balcon qu'est situé le trop-plein qui déverse toutes les eaux et non dans la rue. Mon mari a donc passé sa première journée de vacances à écoper les eaux sales de nos voisins et à attendre le plombier au lieu de la passer en la compagnie de ses amis pour l'enterrement de vie de garçon d'un de ses potes.

Quelques jours avant le 14 juillet je me rends soudain compte que mon chien a une grosse boule sur la joue. Conclusion: infection de la glande salivaire, 10 jours d'antibiotiques, tests en tout genres et mon porte-monnaie qui s'allège de 150 euros. Je retourne chez moi à Paris.

Aout, les 3 premières semaines l'on peut croire que tout est rentré dans l'ordre, mais ce n'est que le calme avant la tempète, car au noment de laisser mon chien pour un week-end chez mes parents afin de me rendre dans le Gers, nous décelons à nouveau une boule sur la joue. Qu'à cela ne tienne, nous partons ces quelques jours et le jeudi suivant mon chien se fait opérer. Résultat: 2 épillets passés sous la peau, l'un sous la glande salivaire, l'autre étant remonté jusqu'au voile du palais(!). Le véto a dû suivre cet épillet voyageur qui a creusé un canal du voile du palais à la joue, contournant les glandes et la jugulaire. C'est un miracle que le chien n'en soit pas mort m'a avoué plus tard le véto qui a clampé tout ce petit canal.

De retour à la maison le chien est grogui et il fait sous lui. Je ne m'inquiète pas, le chien est resté plus de temps qu'il n'aurait dû sur la table d'opération, il est complètement déconnecté.

Le lendemain le chien fait pipi n'importe où et ses yeux sont fréquemment encombrés de matière jaune et collante, je retourne donc le samedi suivant l'opération chez le véto qui me donne un collyre et qui pense que le chien est un peu déphasé après sa lourde opération, d'où ses pipis intempestifs.

Le soir même à 20 heures je constate qu'il y a du sang dans son urine, hop je recherche au mois d'août un véto 24/24 qui me prendrait mon petit chien d'urgence. Après tests en tous genres, les reins n'ont rien et le chien est atteint d'une cystite: sous médicaments pendant 15 jours les bactéries habituelles sont mortes, mais des bactéries en nombre minoritaire habituellement mais résistantes aux médicament à large spectre ont profité de la place libre laissée par leurs cousines mortes et ont proliféré au point de donner une cystite au chien qui a peu de défenses immunitaires suite à son opération.

Je rentre à Paris, après un week-end peu reposant à 500 euros... Mais le chien a la vie sauve, c'est déjà ça.

Je me dis que c'est fini, mais non. Au moment même où j'écris, les plombiers sont encore chez moi à tenter de déboucher cette fichue colonne d'évacuation déjà réparée en juillet. Il n'y a pas d'entretien dessus: le syndic de propriété ayant décidé que la colonne est vétuste et qu'il est donc onéreux de l'entretenir de manière régulière. Pour résumer, un véritable bouillon de culture de miasmes en tout genre déverse régulièrement ses boues sur mon balcon -parfois dans l'appartement- et le syndic s'en dédouane sous prétexte de vétusté. S'en dédouanant, il se dégage des potentiels risques sanitaires dont la responsabilité retombe sur les habitants de la résidence. Voilà je ne sais combien de temps que nous attendons le changement de cette colonne, que rien ne vient, qu'il a fallu refaire l'appartement suite à un dégat des eaux dû à cette même colonne, mais à chaque fois rien ne change et je sature.

Je suis énervée et j'ai le moral dans les chaussettes. Je ne rêve que d'une chose: partir de ce fichu appartement. Il y a trois jours un voisin a sauté dans sa voiture pour ne pas être obligé de me dire bonjour, farfouillant frénétiquement sur son tableau de bord vide pour se donner une raison de faire semblant de ne pas me voir, ça vous donne l'état d'esprit parisien... Je rêve d'une petite maison qui ne soit pas dans un des endroits les plus pollués athmosphériquement du 92 et où je n'aurai pas besoin d'attendre la réunion annuelle des propriétaires pour décider de changer une colonne des eaux usées qui déborde chez moi tous les deux mois.